Nous le savons tous et toutes, depuis la propagation du Covid-19 en février dernier, le monde  a connu de profonds changements. 

En effet, nombreux sont les pays qui ont dû se confiner afin de réduire la propagation du virus.  Ce qui mettait les pays en arrêt en coupant toutes activités économiques. Néanmoins, des  villes comme Venise ou Angkor (au Cambodge) dont la population se plaignait du tourisme de  masse qui menaçait le patrimoine, sont aujourd’hui désertes. Ce sont notamment des villes,  dont les pays dépendent du tourisme afin de favoriser l’économie. Aujourd’hui, ce n’est pas  le confinement qui freine le tourisme mais les restrictions liées au contexte sanitaire qui  tendent à décourager les voyageurs d’entrer sur les territoires. 

À titre d’exemple, depuis juin dernier, les autorités cambodgiennes ont renforcé leurs  conditions d’entrée, il est obligatoire de fournir une police d’assurance COVID-19 attestant  d’une couverture médicale de 50 000 dollars ainsi que la provision de 2 000 dollars sur un  compte local pour les frais de dépistage. Il faut par ailleurs prévoir les frais de quarantaine,  obtenir un visa, fournir un test négatif au COVID-19 de moins de 72 heures ainsi qu’un  certificat médical. 

Or, le tourisme au Cambodge contribue à un tiers du PIB du pays et le nombre de visiteurs  étrangers a chuté de 98,8% comparé à 2019. Les conséquences directes de cette chute se fait  sentir auprès de la population. En effet, nombreux sont celles et ceux qui ont perdu leur  travail, qui pour la plupart était lié au tourisme : serveur.se dans un hôtel, propriétaire de  restaurants, conducteur de taxi, propriétaires de stands de souvenirs… Ce qui plonge la  population dans une grande précarité.  

La pandémie a renforcé les inégalités et plongé des millions de personne dans la précarité.

Le retour va être compliqué pour les pays touchés fortement par l’impact de l’épidémie sur le  tourisme. La pandémie du COVID-19 plonge l’économie planétaire dans sa pire récession  depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les prévisions de la Banque mondiale, le PIB  mondial diminuera de 5,2% cette année, ce qui fera basculer des millions de personnes dans  l’extrême pauvreté. 

Le COVID-19 présente alors de nouveaux enjeux économiques et pose de nouvelles questions importantes : Devrions-nous faire passer le bien de l’économie avant la santé de la  population ? Ou devrions-nous nous soucier de la santé de la population plus que de  l’économie ? Or l’un ne fonctionne pas sans l’autre. Les gouvernements doivent alors faire en  sorte d’allier les deux, là est toute la complexité de la question. 

De nos jours, des tentatives de coopération internationale sont discutées afin de promouvoir  une entraide mondiale.  

N. IR.