En ce moment se déroule la COP 27 à Charm-el-Cheikh en Egypte, elle durera deux semaines, du 6 au 18 novembre. L’occasion de faire le point.

Histoire des COP

Les COP (Conference of the Parties), vous le savez sûrement, c’est le plus grand rendez-vous international annuel du climat. Elles ont lieu depuis 1995, chaque année sur un continent différent.

Elles ont permis plusieurs accords importants, comme le protocole de Kyoto, mis en place en 2002 (qui concernait que les pays développés) ou l’accord de Paris signé à la COP 21 (et il concerne cette fois tous les pays). Mais est-ce que ces accords ont vraiment changé les choses ?

Les COP, à quoi ça sert ?

On se souvient de Greta Thunberg, qui résumait l’année dernière la COP 26 par “bla bla bla”. Tous les rapports des scientifiques le montrent : les efforts des États sont insuffisants. En fait, en prenant en compte toutes les promesses des États (ce qui serait déjà pas mal), on se dirige vers +2,6°C en 2100… Mais alors, à quoi servent les COP ? 

Pour commencer, tout n’est pas aussi noir : il est vrai que les promesses des États sont insuffisantes, mais il y a aujourd’hui un consensus (quasi) global que la crise climatique est causée par nous et qu’il faut l’éviter.

Mine de rien, c’est déjà une bonne chose. Les énergies renouvelables sont en augmentation rapide et sont maintenant moins chères que les énergies fossiles ! Les COP permettent aux gouvernements de se réunir pour faire le point sur les avancées et se donner de nouveaux objectifs.

Alors oui, les efforts sont trop faibles et trop lents, mais tout espoir n’est pas perdu ! Il faut donc continuer à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils tiennent leurs promesses et concentrent tous leurs efforts pour résoudre cette crise.

Ce qu’on attend de la COP 27

Concrètement, on attend que les États rehaussent leurs engagements, et surtout travaillent sur la question des “pertes et dommages”, une belle expression pour désigner les catastrophes causées par la crise climatique et ceux qui les subissent.

En effet, les pays les plus touchés sont ceux qui y ont le moins participé : les Pakistanais qui ont subi les inondations terribles cet été ne comptent pas parmi les plus gros pollueurs…

C’est un sujet très délicat, car les grands pays pollueurs ne veulent pas être traduits en justice s’ils admettent leur responsabilité, mais les pays d’Afrique ou les archipels, par exemple, ont besoin d’une aide urgente pour s’adapter aux effets du réchauffement climatique. 

Le “fonds vert”, c’est même une promesse qui date de 2009 : un fond de 100 milliards d’euros par an des pays du Nord pour les pays du Sud. Mais ce projet n’a pas vraiment marché, car si certains ont fait des efforts, d’autres, comme les États-Unis, sont restés des faibles contributeurs.

Et à notre échelle ?

Alors en attendant des actions fortes des gouvernements, voici quelques actions qu’on peut faire mener :

A.W.