Pass Culture bloqué…Rendez-vous en septembre !

Le budget du Pass Culture est gelé à 50 millions d’euros pour cette année 2025, concernant l’offre collective pour les collégiens et lycéens, une décision accueillie par une grande déception chez les enseignants et parents d’élèves.

La Cour des comptes, chargée de contrôler la régularité des comptes publics, avait de nombreuses fois insisté sur le prix trop coûteux du Pass Culture, d’autant plus que cette application est financée à 90 % par les fonds publics.

Actuellement, l’accès au Pass Culture est partiellement suspendu. Cette application propose des offres culturelles (librairies, concerts, festivals…) aux jeunes de 15 à 18 ans, à proximité de leur lieu d’habitation. Le Pass Culture offre des parts individuelles et collectives. La part individuelle permet aux jeunes de bénéficier d’un crédit de 300€ financé par le ministère de la Culture, et la part collective « permet aux enseignants de financer des activités d’éducation artistique et culturelle dans le cadre scolaire ».

Le blocage budgétaire entraîne des répercussions uniquement sur la part collective. Les établissements scolaires avaient pour habitude de réserver leurs sorties culturelles sur la plateforme Adage avec l’intégration du Pass Culture mais pour des difficultés budgétaires, un plafond de 50 millions d’euros a été imposé par le Gouvernement à la fin du mois de janvier 2025. Cela veut dire que les réservations ne sont plus disponibles une fois ce budget dépensé. Or, aujourd’hui cette offre n’est plus utilisable puisque cette somme est déjà engagée. Le ministère de l’éducation a conseillé aux établissements scolaires de programmer au plus vite leurs activités pour l’année sur la plateforme Adage avant que celle-ci ne ferme provisoirement. Passée cette somme, les enseignants ne pourront donc plus programmer de sorties. Cette suspension du Pass Culture est jugée comme soudaine par la communauté enseignante et les parents d’élèves.

La part collective sera financée de nouveau en septembre prochain avec une enveloppe normalement fixée à 22 millions d’euros.